Tellement sixties, tellement loin de tout: Avec ses danseuses couvertes de masques colorés qui sont devenues l’attraction visuelle de son nouvel album «Sleepwalking», il semble tout à fait irréel. Si l’on y rajoute son faible pour les réverbérations timides, il en résulte une musique de danse svelte et décente. On peut s’imaginer une discothèque d’il y a cinquante ans, lorsque la danse était encore réglée par une chorégraphie spécifique. Les scénarios d’antan s’approprient du présent – et Jonathan Bree se baigne dedans. Laissons donc le Néo-Zélandais se comporter comme un chanteur de charme: mélancolique, nostalgique… d’un autre monde.
Texte: Mario Corpataux